A la rencontre des habitants de Goarem Goz
Samedi matin 17 Septembre 2022, sous un beau soleil, l’association Ensemble Pour Plougastel est allée à la rencontre des habitants du quartier de Goarem Goz. L’objectif de ce moment d’échange et de convivialité était d’obtenir la vision de la population sur les changements en cours et à venir dans cet environnement qui est historiquement très harmonieux, familial, calme et verdoyant. Les habitants ont pu partager leurs points de vue et leur avis sur : l’envie de projets durables, l’urbanisation, les espaces verts, le logement, la sécurité routière, les loisirs, le sport, l’associatif et plusieurs autres thématiques liées à la fermeture à venir de l’école. Les membres de l’association Ensemble Pour Plougastel tiennent à remercier l’ensemble des personnes ayant participer à cet évènement.
Voici leurs messages…
La circulation
José : « Les aménagements de voirie permettent à l’ensemble des habitants de circuler facilement entre les 2 axes principaux de Plougastel (Rue François Guivarch – Rue du Père Gwenael) ainsi que de rejoindre leurs logements. Cependant, cette voie traversant le quartier et joignant ces 2 axes amène une circulation importante dans la rue Jacques Tati. Des aménagements, des signalétiques et des passages piétons semblent nécessaires et seraient plus sécurisants ; d’autant plus que beaucoup d’enfants sont présents quotidiennement dans cette zone. »
L’espace public
Lali : « Il y a quelques années, je me souviens venir au parcours sportif m’amuser avec mes copines. Cet espace vert était formidable pour les enfants avec beaucoup d’infrastructures : le terrain de basket, les jeux, la rampe de skate. Les aménagements actuels, comme le terrain de basket, le jardin partagé et le parc de jeux pour les petits, même s’il est un peu sous dimensionné par rapport à la fréquentation, beaucoup d’assistantes maternelles et de familles y viennent quotidiennement ; le quartier reste agréable et familial. Avec la fermeture de l’école, nous sommes inquiets de perdre cette qualité d’environnement et des éventuels projets d’urbanisme. Nous n’avons eu aucune information sur les choses envisagées. »
L’école
Hélène : « Nous avons emménagé dans le quartier de Goarem Goz il y a plusieurs années pour sa proximité avec le bourg ainsi que l’école. Nous avons le sentiment que la fermeture de l’école est en quelque sorte une double peine pour les habitants de Goarem Goz et ces alentours. En effet, nous perdons la proximité de celle-ci et nous devons maintenant également envoyer nos enfants à l’école Mona Ozouf où la circulation est très difficile et dense. Au-delà du fait que l’aménagement n’est pas adapté à un flux aussi important et que l’ouvrage est très bétonné par rapport à l’école de Goarem Goz et loin d’être « l’école 2.0 », nous perdons tous les jours beaucoup de temps avant d’aller au travail. Un autre point sur les écoles de manière générale : il n’y a rien de mis en place en termes de classe inclusive type Ulis ou Segpa. Une commune comme Plougastel devrait se donner les moyens sur les sujets d’inclusion. »
La vie sociale
Christian : « Nous avons entendu que l’Astérie pourrait s’installer dans les locaux de l’école. Ici, il y a beaucoup de familles et de générations différentes qui vivent ensemble ; y installer l’Astérie serait vraiment formidable. Tout ce qui pourra apporter de la vie, de la convivialité dans le quartier sera le bien venu. Des aménagements comme les jardins partagés sont des supers moyens de nous rencontrer. Multiplier des moyens et des points de ce genre, avec des loisirs, le tout bien intégré dans le quartier serait très bien accueilli étant donné la mixité des habitants. Il y a déjà beaucoup de chose à Plougastell mais si je devais créer quelque chose de nouveau, ça serait au niveau culturel comme une salle d’expo permettant aux artistes d’exposer librement. Pourquoi pas dans notre quartier ? »
L’urbanisme
Bénédicte : « Qu’est ce qui est prévu comme projets avec ce foncier qui va se libérer ? N’ayant pas de visibilité, je suis très inquiète quant à l’avenir car nous avons peur de nous retrouver avec des barres d’immeuble qui gâcheraient l’esprit actuel. Personnellement, j’aimerais que les futurs aménagements maintiennent, voire renforcent, les espaces verts, les activités sportives, ou encore mieux culturelles. Le tout dans une démarche moderne et durable. Pourquoi pas également des logements intergénérationnels et éco-responsables, des commerces de proximité, du « vivre à pied » en gardant un équilibre d’un point vue de la densité d’habitations, des constructions et de l’existant. Nous avons également besoin d’une salle permettant aux habitants et associations de se rencontrer. Tout ça apporterait de la vie dans le quartier ! »