Lors du conseil municipal du 17/12/2020, Marlène Le Meur a interpellé la majorité sur les condition de travail du Secours Populaire sur la commune
Monsieur le Maire,
En ces périodes de fêtes de fin d’année, en ces temps peu cléments climatiquement, sanitairement et socialement, je souhaite attirer votre attention sur les conditions de travail des bénévoles du secours populaire et sur les conditions d’accueil qu’offre (et dans ce cas précis « offrir » est un bien grand mot) les locaux du secours populaire de Plougastel.
Je me suis rendue sur place vendredi 11 décembre 2020 après avoir été interpellée par un bénévole jeudi matin au marché : « Viens voir Marlène dans quelles conditions on travaille, viens voir l’après midi les gens attendre dans le froid et sous la pluie ». Comme vous Monsieur le Maire, je ne refuse aucune invitation.
Ces femmes et ces hommes au grand cœur travaillent bénévolement dans des conditions déplorables. Dehors, dans la boue, dans le vent, dans le froid.
« La petite maison du secours pop’ » comme mes enfants l’appellent est bien trop petite pour accueillir convenablement les Plougastels qui en ont besoin. Cette maison est d’ailleurs si petite que les gestes barrières dont la distanciation sociale sont bien difficiles à respecter.
Les locaux sont si petits qu’ils demandent de nombreuses manutentions pour stocker les denrées dans d’autres endroits de la commune. Ces allers-retours pluri hebdomadaires épuisent l’équipe de bénévoles.
Ils manquent de réfrigérateurs pour stocker le frais, ils manquent même de prises pour brancher leurs réfrigérateurs ! Les plombs sautent avec le risque de tout perdre. Ça n’est plus possible.
Monsieur le Maire, il n’est plus question de fermer les yeux. A l’aube de cette année 2021, de telles conditions d’exercice sur une commune comme la nôtre n’est plus tolérable, et ne l’a d’ailleurs jamais été.
Il s’agit des Plougastels. Une centaine de foyers bénéficiaires en ce moment même sur notre commune. Des hommes, des femmes, des personnes âgées, des enfants. Ces bénévoles qui forcent le respect méritent mieux que des barnums à monter et à démonter tous les vendredis. Ils méritent mieux que du carton à même le sol pour avoir moins froids aux pieds.
Les Plougastels qui cherchent une main tendue méritent mieux que d’attendre dans le froid. Comme je viens de l’évoquer, il y a la mise à disposition de barnums par la mairie, cette solution ne sautait s’éterniser dans le temps. Une solution pérenne est à privilégier.
De l’autre côté du stade de foot, vous avez su, avec votre équipe et à juste titre, trouver une solution rapide pour les travailleurs indépendants exerçant sur les chantiers de la presqu’ile pour qu’ils mangent au chaud. Cette mesure prouve que c’est possible de trouver des solutions. De bonnes solutions.
Loin de moi l’idée d’opposer les modèles, ou déshabiller Pierre pour habiller Paul mais le secours populaire et ses bénéficiaires ne peuvent plus attendre.
Si Plougastel est une commune aux milles trésors, elle est aussi une « commune qui a du cœur », comme le rappelait votre programme électoral. Avec tout le respect que je vous dois Monsieur le Maire, je vous demande de mettre en pratique vos annonces de campagne, de trouver une solution rapide, humaine et convenable pour le secours populaire.
Monsieur le Maire, je souhaiterai que nous puissions nous rendre ensemble au local rue de Kerbrat un vendredi de pluie d’hiver. Je mesure votre implication et votre amour pour Plougastel et je sais que vous ne resterez pas insensible ni inactif face à la situation.
Je me tiens à votre disposition pour cette recherche de solutions et pour les mettre en application, ainsi je le sais que l’ensemble des 7 élus d’Ensemble Pour Plougastel.
N’hésitez pas à consulter notre site internet ensemblepourplougatsel.bzh vous pourrez y retrouver nos ambitions pour le champ de foire. Un lieu de vie, un tiers lieu dédié à l’économie locale, solidaire et circulaire. Avec l’Astérie, la Serre, le secours populaire, des artistes, des indépendants, etc.
Dans l’attente de votre réponse, veuillez accepter Monsieur le Maire ma considération distinguée.
La réponse en conseil municipal
« Je pense que c’est un dossier qui peut évoluer très très vite »
Jean-Jacques André